2/06/16

Ce qui change à compter du 1er juin pour les consommateurs

Plusieurs changements relatifs à la consommation interviennent à compter du 1er juin 2016. Le plus emblématique concerne le démarchage téléphonique contre lequel chacun peut désormais se protéger. La loi Macron apporte également plus de clarté aux tarifs hôteliers. La loi Alur instaure quant à elle un nouveau modèle d'état des lieux d'un logement.

Bloquer le démarchage téléphonique

Bloctel (www.bloctel.gouv.fr) est un service gratuit qui vous permet d'être protégé contre le démarchage téléphonique. Il suffit d'inscrire jusqu'à 8 numéros de téléphones fixes ou portables sur ce service pour qu'ils soient effacés des listings de démarchage téléphonique, sur une durée renouvelable de 3 ans. Si vous continuez d'être harcelé, vous pouvez dénoncer la société incriminée ; elle risquera jusqu'à 75 000€ d'amende. Les SMS promotionnels ou les spams n’entrent pas le champs d’action de Bloctel.

Les tarifs hôteliers plus clairs

Les sites de réservation hôtelière doivent désormais afficher le prix total et définitif d'une réservation dès la réservation en ligne. Au-delà de l'hébergement, les tarifs des prestations facultatives mais essentielles que sont le petit-déjeuner et l'accès au wifi devront être signalés tout au long du processus de réservation. Il en va de même pour la taxe de séjour. Cette mesure permettra d'éviter les mauvaises surprises une fois sur place, l'internet permettant de cacher certains coûts. Sont concernés tous les hébergements touristiques à l'exception des hôteliers en plein air (camping) et des meublés de tourisme.

Nouvel état des lieux d'un logement loué
Un des nombreux volets de la loi Alur concerne l'état des lieux d'un logement. Le document d'entrée et de sortie est désormais formalisé, afin d'établir plus facilement les responsabilités de chacun. Les règles diffèrent selon que le logement est loué meublé ou vide. L'état des lieux ne peut être facturé au locataire sauf en cas d'intervention d'un professionnel sur accord des deux parties.


Gerard Mihranyan

Par , le jeudi 2 juin 2016


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