Emprunter à deux : tous les avantages
L'emprunt immobilier est plus facile à deux. Les banques apprécient les couples emprunteurs, même s'ils sont primo-accédants. Tous les avantages d'emprunter et d'assurer son crédit à deux.
Le couple, chouchou des banques
Pour accorder un crédit immobilier, les banques scrutent le profil de l'emprunteur. L'âge, la profession, l'état de santé et la situation familiale sont les éléments pris en compte pour établir une offre de crédit, au-delà du projet immobilier lui-même. Quand la demande de crédit émane d'un couple, le profil de chaque conjoint est étudié, et pour une banque, souscrire un crédit à deux signifie :
- Les revenus supérieurs et plus sécurisants,
- Une plus grande capacité d'achat,
- La perspective de placer, sur le long terme, d'autres produits financiers.
Meilleur taux
La condition pour décrocher un crédit est qu'au moins un des deux conjoints soit titulaire d'un CDI. Avec deux CDI, des revenus confortables, même avec peu personnel, comme c'est souvent le cas pour les primo-accédants, et un taux d'endettement minime, le taux minimal proposé sera attractif. Le niveau de ressources exigé est d'ailleurs moins important à deux que pour un célibataire.
Les profils les plus soignés (apport personnel qui signale une capacité d'épargne certaine, endettement faible voire inexistant) peuvent bénéficier de décotes sur les taux moyens du marché.
Quotité assurée
Contracter un crédit immobilier, c'est aussi souscrire à une assurance de prêt. Son taux dépend là encore du profil de l'emprunteur. Pour un célibataire, la question de la quotité ne se pose pas, la couverture est de 100% sur sa tête. En cas d'emprunt à deux, la quotité doit être répartie avec soin pour la sécurité financière du foyer en cas de coup dur.
La quotité minimale est toujours de 100%, 50% sur chaque conjoint ou à part non égale (40%/60%, 30%/70%). Un prêt à deux têtes peut aussi être couvert à 200%, 100% sur chaque co-emprunteur pour bénéficier d'une couverture maximale. En cas de décès de l'un deux, le prêt est entièrement remboursé par l'assurance. La quotité est généralement modulée selon l'ampleur des revenus, la règle étant de majorer celle qui couvre le plus gros salaire. Le conjoint survivant ne remboursera que la part d'emprunt qu'il a déclaré pouvoir assumer. L'assurance intervient pour compléter la mensualité.
Sachez que les contrats individuels des assureurs spécialisés pratiquent des tarifs plus attractifs et mieux ajustés que les contrats groupe des banques.
Par Gerard Mihranyan, le jeudi 25 août 2016