La France se classe quatrième dans l'immobilier durable
La France obtient la quatrième place en matière d'immobilier durable. 25 pays à travers le monde ont fait l'objet d'une étude sur les performances énergétiques de leur immobilier par le cabinet d'avocats Baker & McKenzie. Le classement honorable de la France est le fruit des récentes mesures en faveur de l'environnement, qu'elles soient internes ou issues des directives européennes.
Pour la deuxième édition, le cabinet Baker & McKenzie livre les résultats de son baromètre international de l'immobilier durable. Ce classement évalue les politiques et les réglementations en matière d'immobilier vert dans 25 pays. Comme l'an passé, l'Europe truste les premières places : Allemagne, Royaume-Uni et Pays-Bas, suivis en quatrième position de la France. En queue de peloton, Mexique, Malaisie, Emirats Arabes Unis et Chine pour fermer la liste. 7 pays européens se classent parmi les 10 premières places, Canada et Etats-Unis arrivant 9ème et 10ème. Signalons toutefois que, par rapport à 2015, la France perd une place au profit des Pays-Bas.
Ce classement remarquable des pays européens s'explique par la transposition dans leur droit local d'un grand nombre de directives de l'UE en matière de politique environnementale. Ces dernières années, les diagnostics de performance énergétique ont été rendus obligatoires pour la construction, la location et la vente d'un bien immobilier. Dans d'autres pays (Etats-Unis), ils restent facultatifs. La législation locale complète les mesures européennes et à l'échelle de la France, les lois Grenelle I et II, et plus récemment la loi de transition énergétique, témoignent de la volonté de réduire l'impact de la construction et plus généralement de l'immobilier sur l'environnement. La France n'est que quatrième, car elle a transposé les lois européennes dans son droit interne plus tardivement que les trois premiers.
Par Gerard Mihranyan, le mercredi 1 juin 2016