18/05/17

Anticiper les situations tendues en regroupant vos crédits

Solution de secours pour réduire le taux d'endettement voire éviter le surendettement, le rachat de crédits est aussi un recours pour anticiper certaines situations ou coups durs.



Taux d'endettement excessif

Le rachat ou regroupement de crédits est souvent envisagé dans les situations financières critiques. Fins de mois dans le rouge, difficultés à assumer vos charges de remboursements, accumulation de crédits complexe à gérer, il est temps de consulter un courtier en rachat de crédits pour réduire votre taux d'endettement et équilibrer votre budget.

Le courtier sert d'intermédiaire auprès des établissements spécialisés : son rôle est de rechercher l'offre de rachat adaptée au meilleur taux. Plusieurs ou tous vos prêts en cours (crédits à la consommation, prêt immobilier, et autres dettes comme découverts bancaires) sont rassemblés en une seule et unique ligne de crédit dont la mensualité est calculée selon votre réelle capacité de remboursement. Votre taux d'endettement est alors ramené à un seuil raisonnable, au plus 33%, c'est-à-dire que vos charges n'excèdent pas un tiers de vos ressources. La contrepartie est un allongement de la durée de remboursement.

Anticiper des situations tendues

La plupart des demandes de restructuration de dettes émanent de personnes prises à la gorge, qui sollicitent un courtier avant d'être entraînées dans une procédure bloquante de surendettement. Le crédit renouvelable, argent facile qui répond à un besoin de liquidités immédiat, est pernicieux, car beaucoup trop cher d'autant plus s'il s'additionne. Les personnes victimes d'accidents de la vie (séparation, divorce, décès du conjoint, chômage) sont les premiers clients de ce type de crédit qui, mal utilisé, peut conduire au surendettement.

Le rachat de crédits est aussi une solution pour assainir simplement ses finances et anticiper au mieux un changement de vie ou des dépenses futures : la retraite qui est souvent synonyme de perte de pouvoir d'achat, les études des enfants, un besoin de soins coûteux, voire dans le meilleur des cas, le financement d'un projet pour lequel il serait difficile d'obtenir un nouveau crédit.


Gerard Mihranyan

Par , le jeudi 18 mai 2017


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